Actualité de la recherche en genre et sexualité | Ophélie Rillon – 05/12/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Ophélie Rillon – 05/12/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Ophélie Rillon – 05/12/2022

Ophélie Rillon est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 5 décembre 2022 de 12h30 à 14h30.

Historienne de formation, Ophélie Rillon a soutenu une thèse à l’Université Paris 1 « Féminités et masculinités à l’épreuve de la contestation. Le genre des luttes sociales et politiques au Mali » en 2013. Chargée de recherche au CNRS depuis 2015, elle a élargi ses recherches au Burkina-Faso dans le cadre de l’ANR Syndicaf. Ses travaux portent sur l’étude du politique et du militantisme en Afrique de l’Ouest au XXème siècle, appréhendés sous l’angle du genre, des trajectoires biographiques, des relations familiales et de l’intime.

Elle viendra présenter son livre Le genre de la lutte. Une autre histoire du Mali contemporain (1956-1991), Coll. Perspectives genre, ENS Éditions, 2022, et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire au séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion. Le programme complet des séances est disponible ici.

Résumé du livre

De la décolonisation en 1960 à la révolution de mars 1991, quatre décennies de luttes sociales et politiques ont façonné l’histoire non consensuelle du Mali.

Ce livre raconte une histoire mixte, celle des combats multiples menés par les femmes et les hommes de ce pays qui, en dépit de la répression, se sont révoltés, insurgés et mobilisés contre l’ordre établi. Le récit proposé ici se situe aux antipodes des représentations jusqu’ici véhiculées sur ce pays africain confronté à une crise profonde depuis 2012.

Situé à la croisée de l’histoire du genre et de la sociologie des mouvements sociaux, cet ouvrage propose une analyse inédite des dynamiques sexuées qui imprègnent les formes de l’action collective et de la manière dont l’engagement contribue à modifier les rapports de genre dans le Mali contemporain. Il intéressera à la fois les lecteurs et lectrices de l’histoire de l’Afrique, des contestations et du genre des luttes.

Évènement | Présentation de « Métiers de Rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900 » par Juliette Rennes – 16/11

Évènement | Présentation de « Métiers de Rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900 » par Juliette Rennes – 16/11

Évènement | Présentation de « Métiers de Rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900 » par Juliette Rennes – 16/11

Juliette Rennes présentera son livre Métiers de rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900, Éditions de l’EHESS, 2022 dans le cadre du Salon du livre des humanités au Campus Condorcet.

Cette présentation/discussion est organisée autour de deux publications sur l’histoire du travail et du genre, mercredi 16 novembre, de 17h30 à 19h à l’auditorium – Espace Françoise Héritier, Grand équipement documentaire, Forum de l’Humathèque, 10 cours des Humanités, Aubervilliers :

Discutant : Luc Daireaux, professeur agrégé d’histoire au collège Sévigné, à Paris, il anime le podcast d’actualité historiographique Chemins d’histoire depuis septembre 2019.

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Geneviève Pruvost – 21/11/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Geneviève Pruvost – 21/11/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Geneviève Pruvost – 21/11/2022

Geneviève Pruvost est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 21 novembre 2022 de 12h30 à 14h30.

Geneviève Pruvost, médaille de bronze du CNRS, est sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux (EHESS). Ses recherches portent sur la politisation du moindre geste et les alternatives écologiques. Elle a notamment publié, avec Coline Cardi, Penser la violence des femmes.

Elle viendra présenter son livre Quotidien politique. Féminisme, écologie, subsistance, Coll. L’horizon des possibles, La Découverte, 2021, et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire au séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion. Le programme complet des séances est disponible ici.

Résumé du livre

Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant… Ces phénomènes divers que l’on apprend aujourd’hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C’est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu’aux leçons existentielles et politiques qu’il convient d’en tirer, qu’est consacré cet ouvrage. L’autrice explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur.

Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n’y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas la généralisation du salariat qui a permis d’accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. À condition d’être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d’émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu’elle est : un enjeu révolutionnaire.

Publication | « Las asistentes a domicilio. Otro mundo popular » de Christelle Avril

Publication | « Las asistentes a domicilio. Otro mundo popular » de Christelle Avril

Publication | « Las asistentes a domicilio. Otro mundo popular » de Christelle Avril

Est récemment parue la traduction en espagnol du livre de Christelle Avril, Les aides à domicile. Un autre monde populaire (« Corps Santé Société », La Dispute, 2014), par les Éditions UNGS :

Las asistentes a domicilio. Otro mundo popular

La traduction a été réalisée par Alicia Leonor Peiró et Béatrice Couteau et dirigée par Débora Gorban.

Table des matières et introduction disponibles ici.

Résumé :

Este libro nos lleva a explorar el mundo de las asistentes a domicilio en los intersticios de su trabajo y sus condiciones de existencia. Nos permite comprender los condicionamientos que pesan sobre estas mujeres que garantizan el cuidado cotidiano a personas dependientes que se encuentran aisladas en sus domicilios y, al mismo tiempo, nos permite ver los diferentes recursos y gratificaciones que obtienen de esta relación. Se trata de una actividad que si bien no encuentra un paralelo exacto con una figura laboral argentina, nos permite adentrarnos en una política pública de cuidados implementada en Francia que, aun con sus imperfecciones y críticas, aparece como una vía a explorar no solo para dar respuesta a la demanda por un servicio público de cuidados, sino también para buscar mejores condiciones de empleo y protección para los millones de mujeres que se emplean en el sector del trabajo doméstico remunerado y que aún siguen padeciendo condiciones de vulnerabilidad en el trabajo.

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Julie Ancian – 07/11/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Julie Ancian – 07/11/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Julie Ancian – 07/11/2022

Julie Ancian est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 7 novembre 2022 de 12h30 à 14h30.

Après avoir travaillé pendant dix ans dans des ONG humanitaires, Julie Ancian conduit aujourd’hui des recherches sur les inégalités de santé, le genre et les violences. Sociologue, elle a contribué aux travaux de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église catholique. Elle a été lauréate du prix de thèse 2018 de l’École des hautes études en sciences sociales pour sa recherche sur les meurtres de nouveau-nés.

Elle viendra présenter son livre Les violences inaudibles. Récits d’infanticides, Coll. La couleur des idées, Seuil, 2022, et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire au séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion. Le programme complet des séances est disponible ici.

Résumé du livre

Comment une mère peut-elle tuer ses bébés ? Dans une société qui idéalise la maternité, les femmes qui tuent leur nouveau né dans les heures qui suivent sa naissance provoquent horreur et incompréhension. Ce sont des « monstres » ou des « folles ».

L’enquête menée par Julie Ancian se situe à l’opposé de ces images convenues. Son livre s’appuie sur les récits exceptionnels qu’elle a recueillis auprès de femmes condamnées pour ces faits. Loin de ramener à une pathologie mentale, leurs propos témoignent de trajectoires traversées de fortes contraintes et de grande détresse : précarité, violences conjugales, isolement, absence de soutien familial… Contrairement à une idée répandue, l’accès aux services de planning familial, à une contraception efficace ou à un avortement, n’est pas garanti pour toutes les femmes.

Or, la justice, dans le traitement de ces homicides très particuliers, est aveugle aux inégalités sociales et particulièrement indulgente envers les hommes violents. Les observations de procès et les entretiens avec des magistrats et des avocats révèlent que l’institution judiciaire perpétue un discours trompeur sur la libre disposition de leur corps dont bénéficieraient toutes les femmes. Aussi l’autrice est-elle fondée à dresser ce constat : les violences qui pèsent sur les choix reproductifs des femmes sont encore largement inaudibles.

 

Journée d’études | Trajectoires et mobilités de genre – 16-18 novembre

Journée d’études | Trajectoires et mobilités de genre – 16-18 novembre

Journée d’études | Trajectoires et mobilités de genre – 16-18 novembre

Organisées les 16 et 17 novembre prochains avec le soutien de l’EUR GSST, cette journée d’études propose de déplacer le regard des recherches sur la mobilité sociale : elle prend pour objet les trajectoires individuelles dans un espace du genre plus que des classes sociales. Partant de l’hétérogénéité que masquent les catégories “homme” et “femme” et de la coexistence de différents styles de masculinités et de féminités, elle invite à repérer, à caractériser et à problématiser les déplacements que peuvent connaître des individus entre des positions plurielles au sein des rapports de genre. Comment penser l’existence de mobilités sociales de genre ? Quelles en sont les modalités, mais aussi les conditions de déploiement, de perception et de reconnaissance ? Comment analyser leurs imbrications avec les positions et trajectoires au sein d’autres rapports sociaux ? Au croisement des recherches sur la mobilité sociale et sur le genre, la journée invite donc à penser des trajectoires de genre, dans une perspective attentive à l’imbrication des différents rapports de pouvoir.

Les 7 panels de la journée d’études interrogeant les trajectoires et mobilités de genre s’accompagnent de 2 conférences. L’une d’Emmanuel Beaubatie sur « mobilité et espace social : des concepts pour (re)penser le genre » et l’autre d’Elsa Favier relative à « Déplacer la mobilité sociale. Pour une approche qui articule classe et genre ».

L’inscription est obligatoire et se fait via ce formulaire.

Le programme détaillé est disponible ici.