Actualité de la recherche en genre et sexualité | Emma Gobin – 06/02/2023

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Emma Gobin – 06/02/2023

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Emma Gobin – 06/02/2023

Emma Gobin est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 6 février 2023 de 12h30 à 14h30 pour présenter le dossier thématique « Expériences initiatiques du genre », L’Homme, 2021/3-4 (n° 239-240), dirigé par elle-même, Klaus Hamberger et Michael Houseman, et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Emma Gobin est anthropologue, maîtresse de conférences à l’Université Paris 8 Vincennes Saint-Denis. Elle est spécialiste des religions et du rituel et des circulations culturelles.
Klaus Hamberger est anthropologue, maître de conférences à l’EHESS. Il travaille dans une perspective comparative sur la production spatiale du genre.
Michael Houseman est anthropologue, directeur d’études à l’EPHE, et travaille sur le rituel, la parenté et les réseaux matrimoniaux.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire au séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion. Le programme complet des séances est disponible ici.

Résumé du dossier thématique

Ce dossier thématique propose une réflexion comparative sur les manières dont le genre est rituellement produit à travers les sociétés humaines. Si personne ne naît nulle part homme ou femme, certains collectifs se distinguent par l’existence de dispositifs, traditionnellement appelés « rituels initiatiques » en anthropologie, censés achever et sanctionner l’identité de genre de ses membres. En présentant ces dispositifs, les contributions qui composent ce numéro s’intéressent moins aux croyances et représentations que ces rituels véhiculent qu’aux différentes façons dont ils produisent de la différence en suscitant des expériences spatio-corporelles. Le genre, à travers les protocoles qui visent à l’instituer, apparaît ainsi comme le résultat d’une dynamique de spatialisation des corps et d’incorporation des espaces, diversement actualisée selon les sociétés. Cinq études de cas situées en pays jóola (Sénégal et Guinée Bissau), bassari (Guinée et Sénégal), bwaba, sémè (Burkina Faso), sénoufo (Côte d’Ivoire) et kabyè (Togo) inscrivent régionalement le numéro en Afrique de l’Ouest. Un contrepoint afro-cubain, cependant, de même qu’un article synthétique sur les espaces de l’initiation en Afrique, donnent à ce volume une portée comparative qui dépasse largement cet ancrage régional. Plus encore, le compte rendu d’un protocole d’ethnographie expérimentale mené dans un séminaire de recherche parisien, où étudiantes et étudiants se sont vus eux-mêmes et elles-mêmes initier à un rituel monté de toutes pièces par les enseignants, ouvre l’anthropologie du rituel et du genre sur des horizons méthodologiques résolument nouveaux.

Conférence de Leopoldina Fortunati – L’Arcane de la reproduction – 08/02/2023

Conférence de Leopoldina Fortunati – L’Arcane de la reproduction – 08/02/2023

Conférence de Leopoldina Fortunati – L’Arcane de la reproduction – 08/02/2023

L'affiche de la conférence présente en fond un tract féministe "Feminisme e autonomia" avec symbole féministe (symbole féminin avec un poing levé au centre). Un filigrane rose-blanc-rose recouvre le tract.<br />
Le texte suivant est présent sur l'image : "Leopoldina Fortunati, professeure à l'Université d'Udine (Italie)<br />
Présentation du livre<br />
L'Arcane de la reproduction<br />
Femmes au foyer, prostituées, ouvriers et capital<br />
Editions entremonde, Paris-Genève</p>
<p>Discussion Morgane Merteuil Militante féministe</p>
<p>Mercredi 8 février 2023 16h-18h</p>
<p>EHESS - Salle du conseil BS1_28 - BS1_05<br />
54 boulevard Raspail 75006 Paris"</p>
<p>L'affiche est complétée par la couverture du livre "L'Arcane de la reproduction"</p>
<p>En bas de l'affiche se trouvent les logos suivants : Laboratoire d'anthropologie politique, CNRS, EHESS, Ined, Programme Investir l'Avenir, EUR GSST et Editions entremonde

Dans le cadre des deux séminaires « Militantismes et complicités minoritaires » et « Anthropologie critique des corps et des sexualités », co-organisés par Gianfranco Rebucini avec Cy Lecerf-Maulpoix et Michela Fusaschi, en collaboration avec les Éditions entremonde et avec l’appui de l’EUR Sciences sociales du genre et de la sexualité, est organisée une conférence de Leopoldina Fortunati le 8 février prochain de 16h à 18h à l’EHESS de Paris.

Leopoldina Fortunati, féministe marxiste italienne et professeure de sociologie à l’université d’Udine en Italie, présentera son livre dernièrement traduit en français par les Éditions entremonde : L’arcane de la reproduction. Femmes au foyer, prostituées, ouvriers et capital.
La présentation sera suivie d’une discussion avec Morgane Merteuil, militante féministe.

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Claire-Lise Gaillard – 16/01/2023

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Claire-Lise Gaillard – 16/01/2023

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Claire-Lise Gaillard – 16/01/2023

Claire-Lise Gaillard est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 16 janvier 2023 de 12h30 à 14h30.

Claire-Lise Gaillard est docteure en histoire contemporaine de l’université Paris Panthéon-Sorbonne (Centre d’histoire du xixe siècle), post-

-doctorante à l’Ined ; elle est spécialiste de l’histoire sociale et culturelle des intimités à l’époque contemporaine.

Elle viendra présenter sa thèse de doctorat “Célibataire épouserait demoiselle avec dot” : histoire du marché de la rencontre en France (XIXe au XXe siècle), et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire et consulter le programme complet des séances du séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion.

Résumé de la thèse

Au début du XIXe siècle, la société française assiste à l’invention d’un nouveau marché : celui de l’intermédiation matrimoniale. Les agences matrimoniales qui se multiplient d’abord à Paris gagnent en clientèle. Le marché prend d’autant plus d’ampleur qu’il se diffuse via les petites annonces des grands journaux. Dès le milieu du siècle il est acté que l’on peut, pour se marier, se rendre dans une agence ou passer une annonce dans les journaux. Être agent matrimonial ou marieuse peut désormais être une activité marchande. Ce nouveau commerce se heurte rapidement à une importante contestation qui jette le stigmate sur les intermédiaires autant que sur leur clientèle. L’activité est en effet perçue comme une dangereuse extension des activités marchandes sur le domaine familial et domestique. En dépit de ces représentations négatives, le marché de la rencontre développe une offre importante et les mariages par annonces se pratiquent en proportions non négligeables.

Trois axes guident cette étude. Elle montre d’abord comment ce marché contesté s’est développé au fil des XIXe et XXe siècles au point de devenir un élément connu du paysage social et culturel de la société française. Elle décrit le fonctionnement de ce nouveau commerce et les réactions qu’il suscite. Elle présente ensuite l’évolution des pratiques d’intermédiation des marieurs et marieuses. Elle analyse enfin les attentes et stratégies de la clientèle. Trois corpus ont en effet été choisis pour jalonner la période étudiée : les registres d’une agence parisienne entre 1842 et 1849, les annonces d’un journal matrimonial “L’Alliance des familles” entre 1876 et 1894 et celles de “L’Intermédiaire Discret” pour l’entre-deux-guerres. L’analyse de ces corpus permet de donner une nouvelle entrée dans l’histoire du choix du conjoint, et plus généralement du couple et du mariage.

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Ophélie Rillon – 05/12/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Ophélie Rillon – 05/12/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Ophélie Rillon – 05/12/2022

Ophélie Rillon est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 5 décembre 2022 de 12h30 à 14h30.

Historienne de formation, Ophélie Rillon a soutenu une thèse à l’Université Paris 1 « Féminités et masculinités à l’épreuve de la contestation. Le genre des luttes sociales et politiques au Mali » en 2013. Chargée de recherche au CNRS depuis 2015, elle a élargi ses recherches au Burkina-Faso dans le cadre de l’ANR Syndicaf. Ses travaux portent sur l’étude du politique et du militantisme en Afrique de l’Ouest au XXème siècle, appréhendés sous l’angle du genre, des trajectoires biographiques, des relations familiales et de l’intime.

Elle viendra présenter son livre Le genre de la lutte. Une autre histoire du Mali contemporain (1956-1991), Coll. Perspectives genre, ENS Éditions, 2022, et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire au séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion. Le programme complet des séances est disponible ici.

Résumé du livre

De la décolonisation en 1960 à la révolution de mars 1991, quatre décennies de luttes sociales et politiques ont façonné l’histoire non consensuelle du Mali.

Ce livre raconte une histoire mixte, celle des combats multiples menés par les femmes et les hommes de ce pays qui, en dépit de la répression, se sont révoltés, insurgés et mobilisés contre l’ordre établi. Le récit proposé ici se situe aux antipodes des représentations jusqu’ici véhiculées sur ce pays africain confronté à une crise profonde depuis 2012.

Situé à la croisée de l’histoire du genre et de la sociologie des mouvements sociaux, cet ouvrage propose une analyse inédite des dynamiques sexuées qui imprègnent les formes de l’action collective et de la manière dont l’engagement contribue à modifier les rapports de genre dans le Mali contemporain. Il intéressera à la fois les lecteurs et lectrices de l’histoire de l’Afrique, des contestations et du genre des luttes.

Évènement | Présentation de « Métiers de Rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900 » par Juliette Rennes – 16/11

Évènement | Présentation de « Métiers de Rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900 » par Juliette Rennes – 16/11

Évènement | Présentation de « Métiers de Rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900 » par Juliette Rennes – 16/11

Juliette Rennes présentera son livre Métiers de rue. Observer le travail et le genre à Paris en 1900, Éditions de l’EHESS, 2022 dans le cadre du Salon du livre des humanités au Campus Condorcet.

Cette présentation/discussion est organisée autour de deux publications sur l’histoire du travail et du genre, mercredi 16 novembre, de 17h30 à 19h à l’auditorium – Espace Françoise Héritier, Grand équipement documentaire, Forum de l’Humathèque, 10 cours des Humanités, Aubervilliers :

Discutant : Luc Daireaux, professeur agrégé d’histoire au collège Sévigné, à Paris, il anime le podcast d’actualité historiographique Chemins d’histoire depuis septembre 2019.

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Geneviève Pruvost – 21/11/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Geneviève Pruvost – 21/11/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Geneviève Pruvost – 21/11/2022

Geneviève Pruvost est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 21 novembre 2022 de 12h30 à 14h30.

Geneviève Pruvost, médaille de bronze du CNRS, est sociologue du travail et du genre au Centre d’étude des mouvements sociaux (EHESS). Ses recherches portent sur la politisation du moindre geste et les alternatives écologiques. Elle a notamment publié, avec Coline Cardi, Penser la violence des femmes.

Elle viendra présenter son livre Quotidien politique. Féminisme, écologie, subsistance, Coll. L’horizon des possibles, La Découverte, 2021, et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire au séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion. Le programme complet des séances est disponible ici.

Résumé du livre

Fin des sociétés paysannes, cuisines équipées, bétonisation des terres arables, effacement des savoir-faire et cosmogonies autochtones, ignorance des rythmes du monde vivant… Ces phénomènes divers que l’on apprend aujourd’hui à déplorer sont bel et bien liés, nous disent depuis un demi-siècle des théoriciennes écoféministes, critiques de la modernité industrielle. C’est à leurs pensées, méconnues en France, ainsi qu’aux leçons existentielles et politiques qu’il convient d’en tirer, qu’est consacré cet ouvrage. L’autrice explore les alternatives écologiques et anticapitalistes contemporaines pour démontrer que la vie quotidienne est un terrain politique fondateur.

Sans politique du quotidien, sans reconstruction collective et radicale de notre subsistance, il n’y aura pas de société égalitaire ni écologique. Contrairement aux idées reçues, ce n’est pas la généralisation du salariat qui a permis d’accéder à la société de consommation et au confort appareillé, mais le colonialisme et le travail domestique féminin. Une autre organisation politique de la vie et des rapports à la nature est possible. À condition d’être redistribué, ancré dans une communauté en prise avec un biotope et des usages, le travail de subsistance ainsi repensé devient un facteur d’émancipation. La fabrique du quotidien apparaît alors pour ce qu’elle est : un enjeu révolutionnaire.