Modalités de candidature à la bourse Eiffel pour l’année 2024-2025 pour la mention Études sur le genre de l’EHESS

Modalités de candidature à la bourse Eiffel pour l’année 2024-2025 pour la mention Études sur le genre de l’EHESS

Modalités de candidature à la bourse Eiffel pour l’année 2024-2025 pour la mention Études sur le genre de l’EHESS

La mention Études sur le genre participe à l’appel à candidatures de la bourse Eiffel pour l’année 2024-2025. Il s’agit d’une bourse d’excellence attribuée par le Ministère des affaires étrangères, permettant aux lauréat·es (étudiant·es européen·nes ou extra-communautaires) de recevoir environ 1 200 euros par mois, une prise en charge de l’aller-retour entre le pays d’origine et la France, la prise en charge de la complémentaire santé, ou encore de se voir faciliter l’obtention d’un logement au CROUS ou dans une autre résidence étudiante.

Cinq candidat·es maximum pourront être sélectionné·es par la mention Études sur le genre pour être présenté·es à la bourse par l’EHESS.

Pour candidater à la mention Études sur le genre et à la bourse Eiffel[1], la procédure est la suivante :

  • Envoi du dossier de candidature à genre@ehess.fr pour le 19 novembre 2023 au plus tard. Le sujet du mail doit être « Candidatures Eiffel Genre 2024 ». Le dossier de candidature doit être un document PDF unique nommé « NOM_CandidatureEiffelGenre2024 » composé des éléments suivants :
    1. Un curriculum vitae détaillé (1 à 2 pages) ;
    2. 1 lettre de motivation (1 à 2 pages) précisant l’intérêt pour les études de genre et pour la discipline des sciences sociales choisie pour le parcours (sociologie, histoire ou anthropologie) ;
    3. 1 projet de recherche (2 à 5 pages, bibliographie non comprise, pour les M1 ; 7 à 10 pages, bibliographie non comprise, pour les M2), et comportant : la formulation d’une question de recherche ; des précisions sur le terrain de recherche envisagé et sur sa faisabilité en décrivant un matériau sur lequel va s’appuyer l’enquête (cela peut être des archives et/ou des entretiens et/ou des données quantitatives et/ou un corpus textuel, audiovisuel et/ou un carnet de terrain réalisé à partir d’observations ethnographiques) et une courte bibliographie ;
    4. 1 projet professionnel, rédigé en français ou, à défaut, en anglais, sur une ou deux pages. Cette présentation pourra être éventuellement étayée par un avis de personnes extérieures à l’établissement, par exemple d’une entreprise;
    5. Une copie de l’ensemble des diplômes obtenus et/ou des résultats obtenus, y compris les relevés de notes – pour les documents en langue étrangère, fournir une copie de la traduction établie par un traducteur assermenté en France ;
    6. Une copie recto-verso d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport ou titre de séjour) ;
    7. Pour les candidat·es titulaires d’un diplôme étranger, attestation de niveau de langue française : DELF B2, TCF B2.
  • Sélection des candidatures et transmission des candidatures retenus à la DRI de l’EHESS le 4décembre 2023 au plus tard ;
  • Constitution des dossiers pour la bourse Eiffel, par les candidates retenu·es en lien avec la DRI, entre le 5 décembre 2023 et le 10 janvier 2024;
  • Envoi des dossiers pour la bourse Eiffel via l’EHESS le 10 janvier 2024(les candidates ne doivent pas envoyer leur dossier au Ministère, l’Établissement s’en charge) ;
  • Réponse du Ministère début avril 2024 ;
  • Si vous obtenez la bourse Eiffel, un dossier devra également être déposé sur la plateforme eCandidat pendant la période d’admission (dates communiquées ultérieurement sur le site de la mention Études sur le genre).

Critères d’inéligibilité

 Selon le règlement de la bourse Eiffel, seront considérés inéligibles :

  • Les candidatures présentées par plus d’un établissement
  • Les candidats résidant en France au moment de la candidature
  • Les candidats ayant déjà postulé à la bourse Eiffel
  • Les candidats de plus de 25 ans (nés avant le 31 mars 1998)

Vous pouvez retrouver plus d’informations sur la bourse Eiffel sur le site Campus France et sur le site de l’EHESS.

[1] Cette procédure de candidature concerne uniquement les personnes souhaitant candidater à la bourse Eiffel (et éligible à celle-ci) pour intégrer la mention Études sur le genre de l’EHESS à la rentrée 2024-2025. Les candidatures hors bourse Eiffel à la mention Études sur le genre ne sont pas encore ouvertes : ce calendrier sera communiqué ultérieurement.

Affiliation à l’EUR GSST | Campagne 2023-2024 ouverte jusqu’au 13/11

Affiliation à l’EUR GSST | Campagne 2023-2024 ouverte jusqu’au 13/11

Affiliation à l’EUR GSST | Campagne 2023-2024 ouverte jusqu’au 13/11

Les doctorant·es encadré·es par un·e directeurice de thèse de l’EUR GSST dont les recherches portent principalement ou partiellement sur les questions de genre et de sexualité, mais n’étant pas inscrite au sein de la formation doctorale Sciences sociales et genre de l’EHESS, peuvent demander leur affiliation à l’EUR. Les demandes d’affiliation pour l’année 2024-2025 sont ouvertes jusqu’au 30 octobre 2024 via un formulaire en ligne.

Les doctorant·es affilié·es pourront participer à la rentrée des doctorant·es le 6 novembre 2024.

Affiliation à l’EUR GSST | Campagne 2023-2024 ouverte jusqu’au 13/11

Appel à candidatures | Atelier doctoral « (En)Quêtes de Genre », 27-31 Mai 2024, Rome

Appel à candidatures | Atelier doctoral « (En)Quêtes de Genre », 27-31 Mai 2024, Rome

Dans le cadre des activités de formation déployées par l’École Universitaire de Recherche Sciences sociales du genre et de la sexualité (E U R GSST), portée par l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) et l’Institut national d’études démographiques (Ined), cet atelier doctoral propose de réfléchir aux pratiques de l’enquête dans le champ des études de genre et de sexualité. L’enquête empirique constitue le fil rouge, permettant d’embrasser les réflexions d’un champ et ses différentes déclinaisons disciplinaires par ses arts de faire méthodologiques. L’objectif de l’atelier est ainsi de proposer un espace de formation, de réflexivité et de partage de pratiques à et avec de jeunes chercheuses et chercheurs dont les travaux mobilisent le concept de genre.

Il s’agira de partir de l’enquête empirique, adossée à des archives, un terrain ethnographique et/ou des données statistiques, pour travailler avec les outils des sciences sociales du genre et de la sexualité. L’atelier repose sur une approche mixte qui puise dans des méthodes tant quantitatives que qualitatives pour analyser les phénomènes sociaux. Du fait de la transdisciplinarité des études de genre et de sexualité, nous souhaitons plus précisément promouvoir un décloisonnement entre différentes méthodologies – recherches en archives, entretiens, observations, enquêtes par questionnaire et autres sources quantitatives. Une des originalités de l’atelier doctoral réside notamment dans l’intérêt porté au croisement de l’approche statistique avec l’approche compréhensive et historique. Alors que les études de genre ont traditionnellement été fondées sur des méthodologies qualitatives, il s’agit ici de montrer comment l’enquête historique et ethnographique peuvent avec profit être “armée[s] par des statistiques”. L’objectif est de faire dialoguer des réflexions méthodologiques qui à l’origine se sont développées à partir de disciplines, de sources ou de méthodes d’enquête distinctes.

L’atelier se montrera particulièrement attentif aux perspectives intersectionnelles qui permettent de replacer plus largement les études de genre et de sexualité dans le champ des savoirs critiques. Aussi, toute une réflexion sera développée sur la façon dont les rapports sociaux de genre et sexualité s’imbriquent avec d’autres rapports de pouvoir et de différenciation socialement construits – tels que l’âge, la classe sociale ou la race – et de la gageure méthodologique qu’il y a à saisir finement cette imbrication et ses dynamiques. De même, il s’agira de réfléchir à la diversité des approches du genre. Marquées par une tradition d’engagement et une perspective féministe, les recherches menées en étude de genre n’en recouvrent pas moins une diversité de positionnements épistémologiques, comme ont pu, entre autres, le montrer les travaux portant sur les circulations internationales des études de genre et de sexualité, ou adoptant des approches transnationales, postcoloniales ou décoloniales. L’atelier sera l’occasion de réfléchir collectivement aux articulations possibles entre différentes épistémologies, et leurs implications pour l’enquête. Une attention particulière sera portée à la “positionnalité” de l’enquêteur ou de l’enquêtrice, à son rapport à son objet de recherche, aux personnes enquêtées ainsi qu’aux questions éthiques que pose la récolte de données sur le genre et la sexualité.

L’ensemble de ces réflexions sera développé à partir des recherches menées par les participantes et participants. L’atelier sera construit principalement autour de communications préparées par les participantes et participants sur leurs enquêtes empiriques en cours et les enjeux – notamment éthiques, méthodologiques ou épistémologiques – que soulèvent ces enquêtes. L’atelier se veut ainsi un espace d’échange et de réflexion collective pour partager les savoirs et faire avancer les projets de chacun et chacune. À ces séances, qui seront animées et encadrées par les membres de l’équipe pédagogique, s’ajoutent des conférences générales permettant d’approfondir les connaissances sur certaines questions spécifiques. Les communications peuvent, sans s’y limiter, porter sur les sujets suivants :

  • Enjeux éthiques des enquêtes de terrain
  • Opérationnalisation empirique de concepts et de théories
  • Articulation des approches quantitatives et qualitatives
  • Interdisciplinarité et articulation des sources
  • Rapports au terrain et savoirs situés

La réception des dossiers s’achèvera le 20 octobre 2023 à 13h (heure de Rome).

Membres de l’équipe organisatrice : Céline Béraud, sociologue (EHESS, CéSor) ; Marie Bergström, sociologue (Ined) ; Océane Gudefin Legrand, coordinatrice de l’EUR GSST ; Aïcha Limbada, historienne (École française de Rome) ; Clyde Plumauzille, historienne (CNRS, CMH).

Membres de l’équipe pédagogique : Céline Béraud, sociologue (EHESS, CéSor) ; Marie Bergström, sociologue (Ined) ; Sébastien Chauvin, sociologue (Université de Lausanne) ; Isabelle Clair, sociologue (CNRS, Iris) ; Aïcha Limbada, historienne (École française de Rome) ; Clyde Plumauzille, historienne (CNRS, CMH).

Contact : Océane Gudefin Legrand, oceane.legrand@ehess.fr

Journée d’études | Justice et violences conjugales – 21/06

Journée d’études | Justice et violences conjugales – 21/06

Journée d’études | Justice et violences conjugales – 21/06

Lien vers le programme de la journée d'études La norme hétérosexuelle à l'école (PDF, 5,9 Mo)

Longtemps à la marge de l’activité judiciaire et presque inexistantes dans les textes législatifs, les violences conjugales sont aujourd’hui un contentieux de masse, qui suscite des stratégies pénales nouvelles et l’investissement de nombreux·ses professionnel·les du droit. Comment punit-on ces violences de genre aujourd’hui ? Quelles sont les normes et les pratiques de jugement à l’œuvre dans cette judiciarisation de l’intimité ? Comment les victimes sont-elles accompagnées dans leurs démarches, comment les auteurs vivent-ils leur peine ? Cette journée d’étude propose une approche sociologique de la prise en charge judiciaire des violences conjugales sous l’angle du genre. Elle présente des recherches sur les dispositifs judiciaires récents, les évolutions de la justice, ainsi que les résultats d’une enquête collective menée depuis 2 ans par des  étudiant·es de master de l’EHESS et soutenue par l’EUR GSST.

Mercredi 21 juin, de 9h à 18h
Salle Sauvy, Ined, Campus Condorcet

Programme

9h00 • Accueil

9h15 • Introduction

9H30-10H30 • Conférence d’ouverture

Solenne Jouanneau (IEP de Strasbourg), « La justice familiale face aux violences conjugales : de l’invisibilisation à la mise en œuvre d’une protection sous condition »

10H45-12H45 • Panel 1 • Punir : le droit pénal face aux violences intimes

  • Ariana Amado (CHJ, CNRS / ULB), « Un tournant de la politique criminelle ? Vers l’avènement d’un droit pénal de l’intime »
  • Charlotte Fischer (Université Toulouse – Jean Jaurès, LISST-CAS), « Vers un traitement spécialisé des violences conjugales ? »
  • Lucie Dekens, Camille Gripon, Virgile Leclerq, Lucas Rostagnat, Matthieu Marchand (Masterant·es EHESS), « Juges et avocats : une lecture genrée des violences conjugales empêchée ? »

Discutante : Liora Israël (CMH, EHESS)

14H00-16H00 • Panel 2 • Juger : ce qui se joue en audience et en amont

  • Léa Baranger et Marlou Granier (Masterantes EHESS), « Police et gendarmerie face aux violences de genre, une transformation en cours ? Une enquête auprès de brigades spécialisées dans les violences intra-familiales »
  • Deyann Crété, Théo Defert (Masterants EHESS) et ELODIE MUNTZ (Masterante en droit pénal, Université de Reims), « Comment se construit la figure de « bonne » victime de violences conjugales ? Entre attentes de la justice et tentative de réappropriation des audiences par les victimes »
  • Camille Masclet (CESSP, CNRS, Ined), Adèle Momméja (CESSP, CNRS), « Réguler les violences de genre dans le prétoire ? Les professionnel·le·s du droit face à un contentieux politisé »

Discutante : Océane Perona (Aix-Marseille Université)

16H30-18H30 • Panel 3 • Accompagner : la prise en charge des victimes et des auteurs

  • Noémie Rentsch (Masterante EHESS), « Les associations sociojudiciaires face aux violences conjugales : quel(s) heritage(s) féministe(s) ? »
  • Mathieu Trachman (Ined, IRIS/Ehess), « Discipline des violences et fantasmes de la bonne conjugalité »
  • Cristina Oddone (LINCS, Université de Strasbourg), « “On est victimes d’une justice féministe” : topiques de justification dans les récits des auteurs de violences conjugales »

Discutante : Mallaury Bolanos (CMH, ENS-EHESS)

18h30 • Pot, Ined

Comité d’organisation

Mallaury Bolanos (CMH, ENS-EHESS)
Camille Masclet (CESSP, CNRS, Ined)
Adèle Momméja (CESSP, CNRS)
Mathieu Trachman (Ined, IRIS/EHESS)