Professionnalisation

Spécialisation « Métiers de l’égalité »

Une spécialisation aux métiers de l’égalité est proposée dans le cadre de la mention Études sur le genre. Tous·tes les étudiant·es inscrit·es dans la mention peuvent suivre et obtenir cette spécialisation en suivant et validant les trois séminaires suivants :

    • Discriminations, inégalités et organisations ;
    • Genre et travail, pratiques et politiques ;
    • Politiques d’égalité en organisations.

Cette spécialisation a pour objectifs de former les étudiant·es :

    • aux apports fondamentaux de sciences sociales (sociologie et science politique principalement) sur l’influence réciproque du genre et du travail et aux objets et concepts centraux à ces recherches (division sexuelle du travail et ségrégation verticale et horizontale, travail domestique et reproductif, plafond(s) de verre, virilité et masculinité hégémonique, sexualité et harcèlement au travail, féminisme d’Etat et négociation de l’égalité professionnelle…) ;
    • à la compréhension et à l’étude des différents « critères » de discrimination (sexe, assignation ethno-raciale, âge, handicap, religion, appartenance syndicale, etc.) dans une approche intersectionnelle doublée d’une perspective organisationnelle pour comprendre la façon dont les organisations facilitent, façonnent ou produisent les processus discriminatoires ;
    • à l’analyse des politiques d’égalité en organisations, les acteur·ices qui les portent, les dispositifs et instruments sur lesquelles elles s’appuient et les effets qu’elles produisent, mais aussi l’influence des politiques publiques sur celles-ci et leurs spécificités en fonction des catégories de salarié·es, dans le contexte français mis en perspective avec d’autres contextes nationaux.

Cette spécialisation, si validée, figurera dans l’Annexe Descriptive au Diplôme (ADD) permettant aux étudiant·es de valoriser son obtention sur le marché du travail.

Stages et expériences professionnelles

L’Unité d’Enseignement « Professionnalisation » valorise une expérience en milieu professionnel liée au domaine de formation choisi. Pour le master Genre de l’EHESS, il s’agit donc d’une expérience en lien avec les thèmes du genre ou des sexualités. Cette UE est obligatoirement validée en M1. L’objectif est de se familiariser avec des milieux professionnels divers et de réfléchir à son projet d’insertion.

La période de l’expérience varie en fonction de l’étudiant·e et du lieu. L’expérience professionnelle peut prendre la forme d’un stage mais pas nécessairement. Elle nécessite un engagement réel de l’étudiant·e et doit être distincte du terrain du dossier de recherche de M1 (mais peut relever du domaine de recherche de l’étudiant·e).

Le lien avec le genre et les sexualités peut être donné d’emblée (par exemple, expérience dans une association contre les violences faites aux femmes) ou être travaillé (par exemple, expérience d’enseignement en SES dans laquelle on intègre le genre ou la sexualité). Dans tous les cas, le bilan doit témoigner d’un rapport réflexif à l’usage de ces questions.

Cette expérience peut couvrir des domaines variés (la liste étant non exhaustive) :

    1. Académie/recherche : participation à un colloque ; organisation d’une journée d’étude ou d’un séminaire ; publication d’un compte-rendu critique d’ouvrage dans une revue de sciences sociales ou dans d’autres médias (magazines, chaîne YouTube) ; autres activités de diffusion de la recherche.
    2. Monde associatif, ONG, travail social ou d’animation : participation ou mise en place de projets liés au genre ; travail de formation, de prévention, de sensibilisation, etc.
    3. Administrations, institutions publiques, collectivités territoriales : s’insérer dans des services de lutte contre les discriminations et de promotion de l’égalité.
    4. Entreprises : promotion de l’égalité ; observation de la division sexuelle du travail ; sensibilisation sur le harcèlement et les discriminations dans le cadre de cellules de l’égalité femmes-hommes.
    5. Éducation et formation : expérience d’enseignement ; transmission des études du genre ; sensibilisation des enseignant·e·s ou du jeune public (de la crèche à l’université).
    6. Culture et art : participation à des podcasts, festivals, projets d’édition ou de traduction ; campagnes de communication…
    7. Tout autre secteur qui vous intéresse dans vos recherches : jeux vidéo, tribunal, hôpital, Ehpad, association sportive…

Stages réalisés en 2020-2021

Quelques chiffres clés :

  • 50% des expériences réalisées dans le cadre de l’UE Professionnalisation ont eu lieu dans l’éducation nationale, notamment dans le cadre du projet de partenariat entre l’EUR GSST et le Rectorat de Créteil.
  • 80% des stages sont centrés autour de 3 thématiques : éducation à l’égalité, culture et prévention.

En termes de structures d’accueil, les stages se répartissent de la façon suivante :

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Éducation nationale

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Monde associatif

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Médias/Réseaux sociaux

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Recherche

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Administrations/ institutions publiques

Les thématiques suivantes ont été abordées pendant ces stages ou expériences professionnelles :

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Éducation à l'égalité

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Culture

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Prévention

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Lutte contre les discriminations

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Violences de genre

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Urbanisme

L’EUR GSST œuvre à ouvrir des opportunités d’expériences professionnalisantes pour ses étudiant·es grâce à différents partenariats.

Deux projets ont été lancés en 2020-2021 :

    • Un projet en partenariat avec un établissement d’enseignement secondaire d’un Rectorat francilien permettant aux étudiant·es de Master 1 de découvrir le rôle des référent·es égalité fille-garçon et/ou éducation à la sexualité, réseau de référent·es mis en place dans le cadre des conventions interministérielles pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif, dans un établissement secondaire, mais aussi le métier d’enseignant·e et la façon dont celui-ci est traversé par les questions de genre et de sexualité, tant par le prisme des programmes d’enseignement que des relations élèves-élèves et élèves-enseignant·es;
    • Un projet avec l’association AIDES poursuivant trois objectifs : 1) familiariser les étudiant·es en Master 1 aux recherches en sciences sociales sur le VIH et les infections sexuelles ; 2) les ouvrir aux problématiques de santé publique et aux pratiques de recherche communautaire et interventionnelle ; 3) leur permettre d’interagir avec des acteur·rices professionnel·les agissant dans le champ de la santé sexuelle et la lutte contre les discriminations.

Convention de stage

Si cette expérience professionnelle nécessite une convention de stage entre l’organisme qui vous accueille et l’EHESS, il vous revient de la mettre en place avec l’aide du SAIP.

Le service d’aide à l’insertion professionnelle – le SAIP – a pour vocation d’accompagner les étudiant·es dans la collecte d’offres de stages et la signature de conventions, et plus largement dans la réflexion sur les parcours dans le monde du travail. Le SAIP a été créé en septembre 2019 au sein de la DEVE pour concevoir et mettre en œuvre une aide à l’insertion professionnelle : stages, conventions CIFRE, ateliers, comme autant d’ouvertures vers les organismes publics et privés, associations, entreprises, ou établissements publics, en France et à l’étranger. Vous serez informé·es des propositions au fil de l’année.

En pratique, les étudiant·es peuvent s’adresser au SAIP pour la signature de conventions de stages, pour des conseils sur les choix de stages ou les stages à l’étranger, et pour des résolutions de problèmes relatifs aux passerelles entre l’École et les organismes d’accueil. Le SAIP est composé de Virginie Bussat, responsable du service, et Laurette Ledevin, qui l’assiste dans l’ensemble des activités du SAIP.

Contact : saip@ehess.fr

Professionnalisation en doctorat

Pendant les trois années de contrat doctoral, une unité d’enseignement (UE) obligatoire est consacrée aux activités scientifiques et professionnelles.

L’objectif de cette UE est de faciliter l’insertion professionnelle des doctorant·es, notamment dans l’enseignement supérieur et la recherche, mais aussi dans d’autres domaines.

Lors de leur première année de thèse, les étudiant·es de la Formation doctorale, l’une des activités suivantes doit être réalisée par les doctorant·es :

    • Rédaction d’un « working paper »,
    • Intervention dans un séminaire de laboratoire ou d’unité de recherche,
    • Une charge d’enseignement.

En deuxième année, les activités suivantes sont possibles et l’activité réalisée doit être différente de celle choisie en première année :

    • Séjour de recherche dans une université étrangère (1 mois minimum),
    • Communication dans un colloque ou une journée d’études,
    • Expérience professionnelle dans une entreprise ou une collectivité publique en France ou à l’étranger,
    • Organisation d’un événement scientifique,
    • Animation d’un séminaire ou d’un atelier doctoral,
    • Charge d’enseignement.

Enfin, les activités suivantes sont possibles en troisième année et l’activité réalisée doit être différente de celles choisies en première et deuxième année :

    • Séjour de recherche dans une université étrangère (1 mois minimum),
    • Soumission d’une publication dans une revue scientifique à comité de lecture,
    • Expérience professionnelle dans une entreprise ou une collectivité publique en France ou à l’étranger,
    • Organisation d’un événement scientifique,
    • Animation d’un séminaire ou d’un atelier doctoral,
    • Charge d’enseignement.

Formation continue

La formation continue est destinée aux professionnel·les (en exercice ou pas) souhaitant se former, approfondir ou développer leurs compétences sur les questions de genre et de sexualité.

La mention Études sur le genre est accessible dans le cadre de la formation continue. Pour ce faire, la direction de la formation continue et l’équipe pédagogique du master peuvent vous accompagner dans votre démarche.

Il est possible de contacter la Direction de la Formation continue à l’adresse suivante : directionfc@ehess.fr  et l’équipe de la mention Études sur le genre à l’adresse suivante : orientation.genre@ehess.fr.

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