Rola Matter

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Rola MATTER

Laboratoire : CMH

E-mail : rola.matter@ehess.fr

 

 

Rola Matter est doctorante en sociologie au sein du Centre Maurice Halbwachs (CMH), sous la direction de Saba Le Renard.

Plus d’informations sur le sa page personnelle du CMH (à venir).

Titouan Fantoni-Decayeux

Titouan Fantoni-Decayeux

Titouan Fantoni-Decayeux

Portrait en noir et blanc de Sarah El Couhen
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Titouan FANTONI-DECAYEUX

Laboratoires : Iris, UR04 (Ined)

E-mail : titouan.fantoni@ehess.fr

Titouan Fantoni-Decayeux est doctorant·e en sociologie à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris) et à l’unité de recherche Genre, sexualité et inégalités (UR04) de l’Ined.

Résumé et titre prévisionnels de la thèse

Processus d’apprentissages de la sexualité

La sexualité n’est pas une donnée immuable, mais un ensemble de représentations, de pratiques et de normes qui s’apprennent et se transforment tout au long de la vie. Cet apprentissage, et la manière dont les individus construisent différemment les catégories de la sexualité, diffèrent selon leur genre, leur orientation sexuelle, leurs origines socio-économiques ou encore selon différents événements marquants de leurs trajectoires (le fait d’avoir ou non parlé de sexualité avec sa famille, d’avoir subi des violences…). Quelles formes prennent ces apprentissages de la sexualité ? À partir d’une enquête en méthodes mixtes, notamment d’analyses statistiques de données issues de l’enquête sur la vie affective des jeunes (Enquête Envie, Ined 2022-2023) et d’entretiens rétrospectifs avec des adultes de 18 à 30 ans, cette thèse s’intéresse à la façon dont les individus apprennent à catégoriser certaines pratiques comme relevant (ou non) de la sexualité, ainsi qu’aux variations sociales qui entourent ces processus d’apprentissages et de construction de la réflexivité sexuelle.

Sous la co-direction d’Isabelle Clair et Marie Bergström

Plus d’informations sur sa page personnelle de l’Iris.

Mai Lan Lopez

Mai Lan Lopez

Mai Lan Lopez

Portrait en noir et blanc de Sarah El Couhen
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Mai Lan LOPEZ

Laboratoires : CMH, Cems

E-mail : mailan.lopez@ehess.fr

Mai Lan Lopez est doctorante en histoire au sein du Centre d’études des mouvements sociaux (Cems) et du Centre Maurice Halbwachs (CMH).

Résumé et titre prévisionnels de la thèse

Violences sexuelles et travail des mineures (Paris, Lyon, Limoges, XIXè siècle)

Dans un contexte d’industrialisation et de reconfiguration des relations de genre, de classe et d’âge au travail, cette thèse s’intéresse à l’histoire des conditions de travail des filles mineures au prisme des violences sexuelles au XIXe siècle.  À travers la comparaison de trois espaces socio-économiques français et par l’exploitation de sources judiciaires, du travail ou de la presse, elle cherche à replacer les situations de violences dans un contexte d’érotisation et de moralisation croissante du labeur des jeunes femmes, mais également à comprendre la quotidienneté des violences, leur politisation, et la façon dont celles-ci participent à leur expérience dominée.

Sous la co-direction de Juliette Rennes et Clyde Plumauzille

Plus d’informations sur sa page personnelle du Cems.

Paul Durand

Paul Durand

Paul Durand

Portrait en noir et blanc de Sarah El Couhen
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Paul DURAND

Laboratoires : Iris

E-mail : paul.durand@ehess.fr

Paul Durand est doctorant en histoire à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris), en cotutelle internationale de thèse avec la Technische Universität Dresden.

Résumé et titre prévisionnels de la thèse

« Est-il qu’à la dérobée quelqu’un puisse nous voir ? » – Les masculinités déviantes face aux dispositifs policiers, judiciaires et médicaux de contrôle des sexualités. Une histoire croisée des homosexualités masculines de l’entre-deux-guerres entre trois villes de taille moyenne : Angers, Chamnitz et Lecce (1919-1939).

Le travail de thèse se base sur l’étude de « dossiers de procédure. » Il s’agit de larges intercalaires où l’institution judiciaire regroupe les documents qu’elle édite au cours d’un procès. On y trouve des interrogatoires de police, des confrontations face au juge d’instruction, des rapports de médecins psychiatres, des actes d’audience correctionnelle et une pléiade d’autres documents… Les « dossiers de procédure » que j’ai sélectionnés portent le titre « Outrages publics à la pudeur. » Ce chef d’accusation nous permet d’identifier les affaires présentant des faits d’homosexualité des autres affaires.

A partir de l’étude de ces dossiers, le travail de recherche identifie deux problématiques.

La première est tirée de l’étude des “prises de paroles” des hommes homosexuels au cours de leur procès. On constate que, face au juge d’instruction, sommés de s’expliquer sur les faits, les accusés définissent leur homosexualité sans reprendre le langage répressif du « médecin », du « policier », du « droit » ou de la « littérature ». Ce langage fonde pourtant l’identité homosexuelle telle qu’elle est connue par les historiennes et les historiens.

La seconde problématique questionne les ressorts juridiques de la répression. A cet effet, nous questionnons, par l’écriture d’une histoire croisée, les textes de loi en France, en Italie et en Allemagne, relatifs à la répression de l’homosexualité. Cette dernière, en France, ne constitue plus un délit depuis la Révolution. Elle est considérée comme appartenant au domaine privé de la famille, où l’Etat n’a pas de droit de regard, et où le « pater familias » gouverne. Les instances judiciaires punissent alors le caractère public de l’acte homosexuel et non l’acte lui-même. Pour l’Allemagne totalitaire, en revanche, l’homosexualité ne fait pas partie du domaine privé, et est donc inscrite comme délit dans le Code pénal. L’Italie de l’entre-deux-guerres dispose paradoxalement d’une législation semblable à celle de la France, et l’Etat, bien que totalitaire, n’a pas de droit de regard, sur l’homosexualité qui appartient au domaine du privé.

Sous la co-direction de Régis Schlagdenhauffen, Dominik Schrage et Gisela Hürlimann

Plus d’informations sur sa page personnelle de l’Iris.

Romain Philit

Romain Philit

Romain Philit

Portrait en noir et blanc de Sarah El Couhen
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Romain PHILIT

Laboratoires : CMH, UR04 (Ined)

E-mail : romain.philit@ined.fr 

Romain Philit est doctorant en sociologie au sein du Centre Maurice Halbwachs (CMH) et de l’Unité de recherche Genre, sexualité et inégalités (UR04) de l’Ined.

Résumé et titre prévisionnels de la thèse

Vie privée et mobilité sociale. Analyser les parcours conjugaux et sexuels des personnes en situation de mobilité de classe.

Ce projet entend enrichir la sociologie des mobilités sociales en examinant les parcours conjugaux et sexuels des personnes en situation de mobilité de classe intergénérationnelle. Il s’agira d’éclairer la relation entre mobilité et vie privée en analysant dans quelle mesure et comment les parcours conjugaux et sexuels des individus se reconfigurent en fonction de leur trajectoire sociale. En effet, si les comportements conjugaux et sexuels évoluent avec l’âge et la carrière, ils varient également en fonction des milieux sociaux. On peut donc avancer l’hypothèse que les trajectoires conjugales et sexuelles des personnes en situation de mobilité sont traversées par d’importantes transformations. Pour saisir les relations entre mobilité, conjugalité et sexualité, je réalise une enquête mobilisant des méthodes mixtes auprès de jeunes adultes (25-40 ans) en situation de mobilité de classe ascendante ou descendante. D’un côté, j’exploite des enquêtes quantitatives sur la conjugalité et la sexualité – les données d’Envie (Ined) et d’Erfi 2 (Ined) – et, de l’autre, je réalise une une série d’entretiens biographiques avec des personnes en situation de mobilité ascendante ou descendantes.

Sous la codirection de Florence Maillochon et Milan Bouchet-Valat

Plus d’informations sur sa page personnelle du CMH.