Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Naïma Anka Idrissi, Fanny Gallot et Gaël Pasquier – 20/06/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Naïma Anka Idrissi, Fanny Gallot et Gaël Pasquier – 20/06/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Naïma Anka Idrissi, Fanny Gallot et Gaël Pasquier – 20/06/2022

Naïma Anka Idrissi, Fanny Gallot et Gaël Pasquier sont invité·es dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 20 juin 2022 de 12h30 à 14h30.

Naïma Anka Idrissi est chargée de cours à l’Université de Rouen et chercheuse en sociologie à l’Université Paris 8 (EXPERICE). Fanny Gallot est formatrice et chercheuse en histoire à l’ESPE de Créteil (UPEC, CRHEC), ancienne professeure d’histoire en lycée professionnel. Gaël Pasquier est formateur et chercheur en sociologie à l’ESPE de Créteil (UPEC, LIRTES), ancien professeur des écoles, ancien directeur d’école « maternelle ».

Iels viendront présenter leur manuel Enseigner l’égalité filles-garçons, Dunod, 2018, et seront discuté·es par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride. Cette séance est la dernière de l’année 2021-2022.

Pour vous inscrire et consulter le programme complet des séances du séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant la séance pour recevoir le lien de connexion.

Résumé du livre

L’École compte parmi ses missions fondamentales celle de garantir l’égalité des chances entre les filles et des garçons. Les Écoles supérieures du professorat et de l’éducation (ESPE) intègrent dans les enseignements du tronc commun la mobilisation contre les stéréotypes, notamment sexistes, et les discriminations ainsi que la promotion de l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes.

Ce manuel a pour double objectif de comprendre que le système de genre et les inégalités entre les sexes se (re)produisent à l’école (et donc que les enseignant·es y prennent part), et d’envisager comment les enseignant·es peuvent participer à la construction de l’égalité des sexes, à la lutte contre le sexisme et les discriminations avec lesquelles il s’enchevêtre (homophobie, transphobie, classisme, racisme…). En ce sens, il souhaite s’inscrire dans une perspective intersectionnelle : les inégalités entre les sexes ne se construisent pas isolément d’autres rapports de pouvoir, de « race », de classe, de sexualité, entre autres.

Ce manuel, à destination des (futur·es) enseignant·es de premier et second degrés, des filières générales, professionnelles et technologiques et leurs formateur·ices, propose des outils, des pistes d’actions à adapter à la réalité des situations de classe pour enseigner l’égalité.

Journée d’étude EUR GSST – 15 Juin 2022

Journée d’étude EUR GSST – 15 Juin 2022

Journée d’étude EUR GSST – 15 Juin 2022

Pour clore l’année universitaire 2021-2022, masterant·es et doctorant·es de l’EUR GSST ont le plaisir de vous inviter à prendre part à leur journée d’étude.

L’évènement se déroulera le mercredi 15 juin de 10h à 18h, dans l’auditorium 250 du Centre des colloques sur le Campus Condorcet (Place du Front Populaire 93300 Aubervilliers).

Les étudiant·es présenteront leurs travaux et seront discuté·es par des chercheur·ses et enseignant·es-chercheur·ses de l’EUR GSST.

Quatre axes thématiques sont ainsi prévus :

  1. Des univers professionnels genrés ;
  2. Le genre de la religion ;
  3. Les militantismes LGBTQ aujourd’hui ;
  4. L’art et l’artisanat au prisme du genre.

Retrouvez plus d’informations dans le programme détaillé.

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Mariane C. Ferme – 16/05/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Mariane C. Ferme – 16/05/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Mariane C. Ferme – 16/05/2022

Mariane C. Ferme est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 15 mai 2022 de 12h30 à 14h30. Elle est invitée par Michel Naepels dans le cadre du programme « Professeur·es invité·es » de l’EHESS (plus d’infos).

Mariane C. Ferme est Professor of Anthropology à l’Université de Californie à Berkeley (États-Unis), et elle est conservatrice des collections africaines du Hearst Museum of Anthropology de Berkeley. Ses recherches sont fondées empiriquement sur de très nombreuses enquêtes de terrain en Afrique de l’Ouest et tout particulièrement au Sierra Leone.

Elle viendra présenter son livre Out of War: Violence, Trauma, and the Political Imagination in Sierra Leone, University of California Press, 2019, et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 0.015 en salle Recherche Sud sur le Campus Condorcet, 5 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire et consulter le programme complet des séances du séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion.

Résumé de la séance

Après la fin de la guerre civile au Sierra Leone (1991-2002), Mariane C. Ferme a entamé un travail sur la Cour Spéciale sur le Sierra Leone, et notamment sur la naissance de la jurisprudence sur les “enfants-soldats” et sur le “mariage forcé” en contexte de guerre. Elle a également mené en 2015-2016 une enquête de terrain sur la mobilité rurale et sur les pratiques de soin et d’enterrement pour contextualiser anthropologiquement les formes de transmission de la maladie à virus Ebola. Mais le cœur de son travail récent porte sur l’après-coup de la guerre civile, en termes de temporalités, de réminiscences traumatiques, de transmission intergénérationnelle des savoirs ordinaires (de chasse et agricoles, notamment), de mobilité géographique. Ce travail a donné lieu à la publication de ce nouvel ouvrage.

La séance portera sur la manière dont la cour spéciale sur le Sierra Leone a contribué à la constitution du « mariage forcé » comme « crime de guerre ». Le mariage forcé, ou l’esclavage sexuel, est un crime de guerre reconnu par le droit pénal international au cours des années 1990, à l’occasion de certaines des premières condamnations obtenues devant la cour spéciale sur le Sierra Leone. Ce crime y a été associé à la figure de la « femme de brousse » enlevée par les combattants rebelles. Les questions de la traductibilité des formes de consentement des femmes tant dans les mariages coutumiers en temps de paix que dans le contexte des violences de guerre mérite d’être thématisées.

Journée d’études | Le genre de la réussite scolaire – 13/04

Journée d’études | Le genre de la réussite scolaire – 13/04

Journée d’études | Le genre de la réussite scolaire – 13/04

Dans le cadre du séminaire « Sociologie de l’éducation : renouvellements empiriques et théoriques » de l’EHESS (dirigé par Cédric Hugrée), les masterant·es ont le plaisir de vous inviter à prendre part à leur Journée d’étude portant sur le thème du « Genre de la réussite scolaire ».

L’évènement se déroulera le mercredi 13 avril de 9h30 à 12h, en salles BS1_28 et B1_05 au 54 Boulevard Raspail.

L’objectif de cette demi-journée est d’échanger autour du genre de l’orientation et de la  réussite scolaire et des manières de les interpréter. En particulier, seront présentés l’ouvrage Filles + sciences = Une équation insoluble ? (Marianne Blanchard, Sophie Orange, Arnaud Pierrel) et l’article « Explaining gender segregation in higher education : longitudinal evidence on the French case » (Carlo Barone, Estelle Herbaut), respectivement par Arnaud Pierrel et Carlo Barone.

La présentation de leurs travaux sera suivie d’une discussion entre les intervenants et les étudiant·es organisateur·ices, puis d’un échange avec l’auditoire.

Les inscriptions pour assister à la journée d’études se font par e-mail à genrereussite@gmail.com.

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Clémence Jullien – 04/04/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Clémence Jullien – 04/04/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Clémence Jullien – 04/04/2022

Clémence Jullien est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 4 avril 2022 de 12h30 à 14h30.

Clémence Jullien est chargée de recherche au CNRS, spécialiste de l’Inde, des politiques de santé et du déséquilibre du sex-ratio notamment. Sa thèse, soutenue au LESC (Université Paris X) en 2016, explique en quoi la santé de la reproduction constitue un sujet d’inquiétude grandissant en Inde. Fondé sur une enquête de près d’un an et demi dans un hôpital public d’obstétrique et dans des bidonvilles de Jaipur (Rajasthan), ce travail a été récompensé par le Prix de thèse de la Chancellerie, le prix de thèse AMADES et le prix de thèse du Gis-Asie. Elle a ensuite développé une nouvelle recherche sur les conséquences matrimoniales liées au déficit de femmes au Panjab, dans le cadre d’un post-doctorat à l’université de Zürich, avec le soutien du Fonds National Suisse.

Elle viendra présenter son livre Du bidonville à l’hôpital. Nouveaux enjeux de la maternité au Rajasthan, Collection Le (bien) commun, Editions de la MSH, 2019, et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire et consulter le programme complet des séances du séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion.

Résumé du livre

La santé de la reproduction constitue un sujet d’inquiétude d’actualité en Inde : les taux de mortalité sont encore élevés, les pratiques d’avortements sélectifs féminins se poursuivent et l’accroissement démographique reste difficile à juguler. L’ouvrage suit l’anthropologue, des bidonvilles – où une ONG œuvre à la santé materno-infantile – à un hôpital public de la ville de Jaipur, au Rajasthan.

À partir d’une enquête ethnographique de près d’un an et demi, l’auteure montre en quoi les programmes de santé censés garantir l’accès aux soins obstétriques renforcent les stéréotypes et les inégalités socio-économiques qui pèsent sur les bénéficiaires les plus vulnérables. Au croisement d’enjeux politiques, démographiques et socioreligieux, la santé de la reproduction apparaît comme un domaine éminemment sensible et politisé qui cristallise les tensions sociales (classe, caste) et le communautarisme hindou-musulman, au nom du progrès et des intérêts de la nation.

 

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Stéphanie Soubrier – 21/03/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Stéphanie Soubrier – 21/03/2022

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Stéphanie Soubrier – 21/03/2022

Stéphanie Soubrier est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 21 mars 2022 de 12h30 à 14h30.

Stéphanie Soubrier est historienne, chercheuse post-doctorante à l’Encyclopédie d’histoire numérique de l’Europe (EHNE, Sorbonne Université) et chercheuse associée au Centre d’histoire du XIXe siècle (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne). Elle est spécialiste de l’histoire de la pensée raciale en contexte colonial, et de l’histoire sociale et culturelle de l’empire colonial français. Après avoir travaillé sur les « races guerrières », ses recherches portent désormais sur les domesticités masculines dans l’empire colonial français.

Elle viendra présenter sa thèse de doctorat « Races guerrières » : armée, science et politique dans l’empire colonial français (années 1850-1918), et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire et consulter le programme complet des séances du séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion.

Résumé de la thèse

Théorisée en 1910 par le lieutenant-colonel Charles Mangin dans le cadre du projet de recrutement d’une « force noire » en Afrique occidentale, la catégorie de « race guerrière » est utilisée en France, entre les années 1850 et la fin de la Première Guerre mondiale. Elle désigne certaines populations de l’empire colonial français (principalement en Afrique de l’Ouest) qui possèderaient des aptitudes particulières à la guerre et au métier militaire.

La thèse retrace l’émergence, dans la deuxième moitié du XIXe siècle, de cette catégorie originale de l’ethnographie militaire. Elle interroge ses éventuelles applications, ses circulations à une échelle impériale et transimpériale, ainsi que le rôle joué par les populations désignées comme « races guerrières » dans la construction de la catégorie.

Les archives militaires, celles de Mangin, les écrits des officiers et des soldats français servant dans l’empire, et un corpus de sources savantes et de sources iconographiques permettent d’étudier les différentes composantes de la catégorie de « race guerrière » et la manière dont elle se construit en lien et en opposition avec la catégorie des « races non guerrières ».

Présentée par les officiers coloniaux et l’institution militaire comme un outil du recrutement, la catégorie de « race guerrière », éminemment labile, n’a en réalité jamais constitué un guide précis de sélection des recrues. Elle donne en revanche naissance à la figure ambiguë du « tirailleur sénégalais », à la fois menaçant et rassurant.

Enfin, l’expérience de la Grande Guerre, première mise à l’épreuve des « races guerrières » sur le sol européen, permet de mesurer l’influence des théories de Mangin sur le haut-commandement et invite à relire le bilan du conflit, et les enjeux de la catégorie, sous un nouveau jour.