Charlotte Foucher Zarmanian

Charlotte Foucher Zarmanian

Charlotte Foucher Zarmanian

Contact

E-mail : charlotte.foucher@cnrs.fr

Charlotte Foucher Zarmanian est historienne de l’art, chargée de recherche HDR au CNRS, membre du Centre de recherches sur les arts et le langage (Cral).

Thématiques d’encadrement

Femmes dans les mondes de l’art (artistes, critiques d’art, historiennes de l’art, théoriciennes…) ; Pratiques et savoirs artistiques (1750-1950) ; Historiographies et épistémologies féministes des arts visuels ; Muséologies et études de genre ; Art autour de 1900 (Symbolisme, Art Nouveau, Nabis)

Enseignements

Aucun enseignement donné à l’EHESS en 2023-2024.

Activités de recherche

Plus d’informations sur sa page personnelle sur le site du Cral.

Charlotte Foucher Zarmanian

Séverine Sofio

Séverine Sofio

Contact

E-mail : severine.sofio@cnrs.fr

Séverine Sofio est sociologue, chargée de recherche au CNRS, membre du Centre de recherches sur les arts et le langage (Cral).

Thématiques d’encadrement

Histoire sociale/sociologie des arts visuels, des musées, de la formation des artistes, du marché de l’art, des intermédiaires de la production artistique ; Histoire sociale/sociologie des artistes femmes ; Fabrique de l’histoire de l’art, sociologie des classiques et du canon en art ; Circulation internationale des idées, des artistes et des œuvres ; Culture et pratiques médiatiques, sociologie de la télévision ; Sociologie de la culture et des pratiques culturelles

Enseignements

Liste des enseignements donnés à l’EHESS en 2023-2024.

Activités de recherche

Plus d’informations sur sa page personnelle sur le site du Cral.

Eve Valenti-Recotillet

Eve Valenti-Recotillet

Eve Valenti-Recotillet

Portrait en noir et blanc de Sarah El Couhen
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Eve VALENTI-RECOTILLET

Laboratoires : CRH

E-mail : eve.recotillet@ehess.fr

Eve Valenti-Recotillet est doctorante en histoire au sein du Centre de Recherches Historiques (CRH).

Résumé et titre prévisionnels de la thèse

De la paysanne à l’agricultrice : revendications et engagements des agricultrices en France, de l’après-guerre aux années 1980.

Ce travail a pour objet l’étude de l’engagement des agricultrices en France, traditionnellement considérées comme des actrices au rôle politique et professionnel secondaire. Il s’agira de proposer, après avoir étudié les environnements sociaux et culturels des agricultrices, tout en saisissant les rapports de genre dans le travail et les milieux politisés, une histoire sociale de leurs luttes et engagements de l’après-guerre aux années 1980, date d’obtention d’un premier statut professionnel.

Sous la codirection de Christophe Bonneuil et Bibia Pavard

Plus d’informations sur sa page personnelle du CRH.

Mai Lan Lopez

Mai Lan Lopez

Mai Lan Lopez

Portrait en noir et blanc de Sarah El Couhen
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Mai Lan LOPEZ

Laboratoires : CMH, Cems

E-mail : mailan.lopez@ehess.fr

Mai Lan Lopez est doctorante en histoire au sein du Centre d’études des mouvements sociaux (Cems) et du Centre Maurice Halbwachs (CMH).

Résumé et titre prévisionnels de la thèse

Violences sexuelles et travail des mineures (Paris, Lyon, Limoges, XIXè siècle)

Dans un contexte d’industrialisation et de reconfiguration des relations de genre, de classe et d’âge au travail, cette thèse s’intéresse à l’histoire des conditions de travail des filles mineures au prisme des violences sexuelles au XIXe siècle.  À travers la comparaison de trois espaces socio-économiques français et par l’exploitation de sources judiciaires, du travail ou de la presse, elle cherche à replacer les situations de violences dans un contexte d’érotisation et de moralisation croissante du labeur des jeunes femmes, mais également à comprendre la quotidienneté des violences, leur politisation, et la façon dont celles-ci participent à leur expérience dominée.

Sous la co-direction de Juliette Rennes et Clyde Plumauzille

Plus d’informations sur sa page personnelle du Cems.

Charlotte Foucher Zarmanian

Paul Durand

Paul Durand

Portrait en noir et blanc de Sarah El Couhen
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Paul DURAND

Laboratoires : Iris

E-mail : paul.durand@ehess.fr

Paul Durand est doctorant en histoire à l’Institut de recherche interdisciplinaire sur les enjeux sociaux (Iris), en cotutelle internationale de thèse avec la Technische Universität Dresden.

Résumé et titre prévisionnels de la thèse

« Est-il qu’à la dérobée quelqu’un puisse nous voir ? » – Les masculinités déviantes face aux dispositifs policiers, judiciaires et médicaux de contrôle des sexualités. Une histoire croisée des homosexualités masculines de l’entre-deux-guerres entre trois villes de taille moyenne : Angers, Chamnitz et Lecce (1919-1939).

Le travail de thèse se base sur l’étude de « dossiers de procédure. » Il s’agit de larges intercalaires où l’institution judiciaire regroupe les documents qu’elle édite au cours d’un procès. On y trouve des interrogatoires de police, des confrontations face au juge d’instruction, des rapports de médecins psychiatres, des actes d’audience correctionnelle et une pléiade d’autres documents… Les « dossiers de procédure » que j’ai sélectionnés portent le titre « Outrages publics à la pudeur. » Ce chef d’accusation nous permet d’identifier les affaires présentant des faits d’homosexualité des autres affaires.

A partir de l’étude de ces dossiers, le travail de recherche identifie deux problématiques.

La première est tirée de l’étude des “prises de paroles” des hommes homosexuels au cours de leur procès. On constate que, face au juge d’instruction, sommés de s’expliquer sur les faits, les accusés définissent leur homosexualité sans reprendre le langage répressif du « médecin », du « policier », du « droit » ou de la « littérature ». Ce langage fonde pourtant l’identité homosexuelle telle qu’elle est connue par les historiennes et les historiens.

La seconde problématique questionne les ressorts juridiques de la répression. A cet effet, nous questionnons, par l’écriture d’une histoire croisée, les textes de loi en France, en Italie et en Allemagne, relatifs à la répression de l’homosexualité. Cette dernière, en France, ne constitue plus un délit depuis la Révolution. Elle est considérée comme appartenant au domaine privé de la famille, où l’Etat n’a pas de droit de regard, et où le « pater familias » gouverne. Les instances judiciaires punissent alors le caractère public de l’acte homosexuel et non l’acte lui-même. Pour l’Allemagne totalitaire, en revanche, l’homosexualité ne fait pas partie du domaine privé, et est donc inscrite comme délit dans le Code pénal. L’Italie de l’entre-deux-guerres dispose paradoxalement d’une législation semblable à celle de la France, et l’Etat, bien que totalitaire, n’a pas de droit de regard, sur l’homosexualité qui appartient au domaine du privé.

Sous la co-direction de Régis Schlagdenhauffen, Dominik Schrage et Gisela Hürlimann

Plus d’informations sur sa page personnelle de l’Iris.