Actualités de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Chloé Leprince – 07/02/2022

Actualités de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Chloé Leprince – 07/02/2022

Actualités de la recherche en genre et sexualité | Invitation de Chloé Leprince – 07/02/2022

Couverture du livre "Les Pétroleuses", Gallimard, 2021

Chloé Leprince est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 7 février 2022 de 12h30 à 14h30.

Chloé Leprince est journaliste à France culture, spécialisée en sciences humaines et sociales. Elle mène par ailleurs des recherches académiques sur la Commune de Paris au prisme du genre, et les ressorts de l’engagement féminin dans des épisodes insurrectionnels.

Elle viendra présenter son édition critique du livre Les Pétroleuses, Folio « Histoire », Gallimard, 2021, et sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire et consulter le programme complet des séances du séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion.

Résumé du livre

Longtemps, au mot de « communarde » on a préféré celui de « pétroleuse », qui pourtant est une fiction. Une flétrissure misogyne qui raconte d’abord la façon dont on a dévalué, disqualifié et réprimé les femmes engagées dans la Commune de Paris au printemps 1871. En pionnière, Édith Thomas s’est attachée en 1963 à faire sortir de l’ombre ces femmes mobilisées pour la révolution sociale. Chartiste, elle a fouillé des archives fragiles et lacunaires, et excavé des traces qui n’avaient jamais été regardées comme des objets légitimes. En débusquant ce stigmate qui charrie une foule de représentations sur la violence féminine, et euphémise l’épaisseur politique de leur lutte pour déplacer les frontières de l’émancipation, l’autrice n’a pas seulement élargi l’histoire de la Commune de Paris. Elle a aussi enrichi l’histoire des féminismes.

Figure centrale de la Résistance intellectuelle sous Vichy, qui fit elle-même les frais d’une puissante invisibilisation, Édith Thomas restaure les femmes de 1871 dans une souveraineté proprement politique, aux antipodes de cette image d’hystériques du baril à quoi les ont longtemps reléguées les récits habituels ou virilistes de la Commune de Paris.

Actualités de la recherche en genre et sexualité | Invitation d’Emmanuel Beaubatie – 17/01/2022

Actualités de la recherche en genre et sexualité | Invitation d’Emmanuel Beaubatie – 17/01/2022

Actualités de la recherche en genre et sexualité | Invitation d’Emmanuel Beaubatie – 17/01/2022

Emmanuel Beaubatie est invité dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 17 janvier 2022 de 12h30 à 14h30.

Emmanuel Beaubatie est sociologue, chargé de recherche au CNRS affilié au CeSSP. Il travaille depuis plusieurs années sur les mobilités et la diversité de genre. Transfuges de sexe est son premier livre.

Il viendra présenter son livre Transfuges de sexe. Passer les frontières du genre, Éditions La Découverte, 2021, et sera discuté par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire et consulter le programme complet des séances du séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion.

 Résumé du livre

Les parcours des trans’ suscitent beaucoup de fascination. Leur présence dans des films, des livres ou des reportages journalistiques est encore souvent teintée de sensationnalisme. Mais qui sont réellement les personnes qui s’affranchissent de la catégorie de sexe qui leur a été assignée ? À quoi ressemblent leurs vies et leurs vies se ressemblent-elles ? À partir d’une enquête inédite auprès de la population trans’, Emmanuel Beaubatie retrace les trajectoires plurielles, complexes, mais malgré tout ordinaires, de celles et ceux qui entreprennent de passer les frontières du genre.

Les changements de sexe ne se déroulent pas qu’à l’hôpital et au tribunal ; ils se jouent aussi en famille, en amour, au guichet, au travail et dans d’innombrables interactions sociales. Femmes ou hommes trans’, jeunes ou moins jeunes, précaires ou privilégiés, soutenus par leurs proches ou isolés… toutes ces configurations forgent des parcours de transition résolument variés. Elles déterminent les obstacles auxquels font face les trans’, mais également les stratégies qu’ils adoptent pour les affronter ou, à défaut, les contourner. La transition n’est jamais qu’une question d’identité ; elle s’accompagne aussi de nombreuses dimensions matérielles. Pour cette raison, elle représente avant tout une expérience de mobilité sociale, faisant des trans’ de véritables « transfuges de sexe ».

Naviguer en terrain trans’ permet d’explorer la fluidité et la multiplicité du genre, sans ignorer le poids toujours renouvelé de la domination masculine. Cet ouvrage passionnant invite ainsi les lecteurs et lectrices à repenser le genre tel qu’on le connaît – ou plutôt, tel qu’on pense le connaître – aujourd’hui.

 

Actualités de la recherche en genre et sexualité | Invitation d’Anaïs Albert – 03/01/2022

Actualités de la recherche en genre et sexualité | Invitation d’Anaïs Albert – 03/01/2022

Actualités de la recherche en genre et sexualité | Invitation d’Anaïs Albert – 03/01/2022

Anaïs Albert est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 3 janvier 2022 de 12h30 à 14h30.

Anaïs Albert est historienne, maîtresse de conférences à l’université à l’Université de Paris (laboratoire ICT). Elle est spécialiste d’histoire économique et sociale, ainsi que d’histoire du genre et des classes populaires dans la France du XIXe siècle. Après avoir travaillé sur la consommation et le crédit, ses travaux portent aujourd’hui sur les rapports économiques au sein des familles populaires.

Elle viendra présenter son livre La vie à crédit. La consommation des classes populaire à Paris (Années 1880-1920), Presses Universitaires de la Sorbonne, 2021. Elle sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire et consulter le programme complet des séances du séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion.

Résumé du livre

Dans le Paris de la Belle Époque, de plus en plus d’ouvriers, d’employés et de petits fonctionnaires accèdent à la consommation. Les garde-robes se diversifient, les intérieurs populaires se peuplent peu à peu de meubles, comme la très convoitée armoire à glace, et la décoration envahit le logement. Les plus aisés des ouvriers et des employés arrivent même à acheter une bicyclette ou une machine à coudre. Cette nouvelle culture matérielle émerge grâce au développement du crédit qui donne accès financièrement à la consommation et de la publicité qui donne envie d’acheter des biens nouveaux. Georges Dufayel, en pionnier de cette révolution commerciale, a bâti un empire économique à la fin du siècle. Ses magasins grandioses, installés boulevard Barbès, deviennent les temples de la consommation populaire parisienne.

Ces objets et leurs usages témoignent également d’une culture populaire spécifique, encore marquée par la vulnérabilité économique et le recours à la débrouille. De la fréquentation du Mont-de-Piété à l’achat d’objets d’occasion chez les brocanteurs, en allant parfois jusqu’au vol, ces pratiques ressemblent bien souvent à des « consommations transitoires », non sans le risque, aussi, de la saisie des biens et de l’expulsion du logement. Touchant à l’histoire de la vie privée, des échanges économiques ordinaires et de la culture matérielle, cet ouvrage met en lumière à la fois les dominations multiples qui pèsent sur les classes populaires et les petits arrangements, les micro-résistances, qui traversent le peuple des choses et les choses du peuple.

Actualités de la recherche en genre et en sexualité | Invitation d’Ismäel Moya – 06/12/2021

Actualités de la recherche en genre et en sexualité | Invitation d’Ismäel Moya – 06/12/2021

Actualités de la recherche en genre et en sexualité | Invitation d’Ismäel Moya – 06/12/2021

Ismaël Moya est invité dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 6 décembre 2021 de 12h30 à 14h30.

Ismaël Moya est anthropologue, chercheur au CNRS et professeur associé à l’École Polytechnique, membre du LESC (UMR7186).

Il viendra présenter son livre De l’argent aux valeurs. Femmes, économie et société à Dakar, Société d’Ethnologie, 2017. Il sera discuté par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire et consulter le programme complet des séances du séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion.

Résumé du livre

Ce livre parle de Dakar.
Et de l’argent.
A Dakar, l’argent est roi. Il est le revers de toutes les relations, des plus commerciales aux plus intimes.
Ce livre parle des femmes.
Et de l’argent.
A Dakar, les femmes dépensent avec faste des sommes démesurées pour honorer des relations de parenté, en particulier à l’occasion des cérémonies de mariage et de naissance – ce que, para­doxalement, hommes et femmes dénoncent comme un gaspillage contraire à la rationalité économique et aux valeurs de l’islam.
Ce livre parle d’anthropologie.
Et d’argent. A Dakar, si la finance est reine, la vie sociale n’est pas pour autant soumise à la seule loi du marché : le système cérémoniel, qui associe étroitement échanges féminins et rituels religieux, y joue un rôle de premier plan.
Nourri d’enquêtes de terrain menées dans un quartier populaire de l’agglomération dakaroise, l’ouvrage d’Ismaël Moya, en suivant la piste de l’argent, éclaire d’un jour nouveau la place de l’économie, les hiérarchies statutaires, la parenté et les rapports complexes entre hommes et femmes dans cette société musulmane. S’y dévoilent, au sein de la finance, les valeurs qui structurent la vie sociale d’une métropole africaine contemporaine.

Actualités de la recherche en genre et en sexualité | Eve Meuret-Campfort – 15/11/2021

Actualités de la recherche en genre et en sexualité | Eve Meuret-Campfort – 15/11/2021

Actualités de la recherche en genre et en sexualité | Eve Meuret-Campfort – 15/11/2021

Eve Meuret-Campfort est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 15 novemre 2021 de 12h30 à 14h30.

Eve Meuret-Campfort est sociologue, chargée de recherche au CRESPPA-CSU (UMR 7217). Ses travaux portent sur les secteurs d’emplois féminisés sous l’angle des engagements syndicaux et professionnels et de la construction sociale des féminités populaires.

Elle viendra présenter son livre Lutter « comme les mecs ». Le genre du militantisme ouvrier dans une usine de femmes, Editions du Croquant, 2021. Elle sera discutée par les masterant·es de la mention Études sur le genre.

Ce séminaire a lieu tous les premiers et troisièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 en salle 50 du bâtiment EHESS-Condorcet, 2 cours des humanités à Aubervilliers (les places en salle sont d’ores et déjà complètes), et en hybride.

Pour vous inscrire et consulter le programme complet des séances du séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion.

Résumé du livre

« Et les papiers avaient volé par la fenêtre… Comme les mecs ». C’est ainsi que les ouvrières de l’usine de lingerie Chantelle de la région nantaise parlent de leurs luttes. Alors que la protestation ouvrière prend plus souvent les traits des métallurgistes, ce livre propose d’en explorer le pendant féminin. Comment des ouvrières qu’a priori tout éloigne de l’engagement militant parviennent-elles à se mobiliser collectivement et à s’approprier les codes, les pratiques et les valeurs du militantisme ouvrier ? Qu’en est-il du modèle du militant viril capable d’en découdre et de porter des grèves dures et violentes lorsqu’il est incarné par des femmes ? L’enquête à partir d’archives syndicales et administratives et d’entretiens nous plonge dans l’histoire de ces ouvrières rebelles de Mai-juin 68 à leur « grande grève » de 1981 jusqu’au combat contre la fermeture de l’usine en 1994. Leurs pratiques syndicales quotidiennes, leur rapport au travail et à l’emploi, leurs espoirs et désespoirs éclairent le sens de leurs luttes de « mauvais genre » au fil des changements de conjoncture sociales et politique qui ont marqué l’histoire française des années 1960 aux années 1990.

Rentrée et séminaires de l’EUR GSST pour 2021-2022

Rentrée et séminaires de l’EUR GSST pour 2021-2022

La journée de rentrée obligatoire pour l’ensemble des masterant‧es a lieu le 30 septembre 2021 : le matin pour les M2 et l’après-midi pour les M1 à l’EHESS (site de Raspail). Cette journée a pour objectif de présenter l’organisation et le contenu de la formation, ainsi que les différentes ressources auxquelles les étudiant‧es ont accès pendant leur formation à l’EHESS (recherche, vie étudiante…).

 

Les cours de tronc commun obligatoires débutent le lundi 11 octobre à 8h30 sur le Campus Condorcet. De manière générale, tous les lundis de l’année scolaire sont pris par les cours obligatoires de tronc commun de la mention.

 

Le choix des séminaires à faire et le détail des cours seront présentés le 30 septembre. Dans l’attente, il est possible de consulter la liste des cours de la formation sur la plateforme Néobab : en sociologie, histoire ou anthropologie.