Modalités de candidature en M1 et M2 pour l’année 2024-2025

Modalités de candidature en M1 et M2 pour l’année 2024-2025

Modalités de candidature en M1 et M2 pour l’année 2024-2025

Réunion d'informations | 06/03/2024 de 11h à 12h30

Une réunion d’informations concernant les candidatures 2024-2025 au master mention Etudes sur le genre est organisée en visio le mercredi 6 mars de 11h à 12h30.

Pour y assister, merci de renseigner le formulaire d’inscription à la réunion pour le 4 mars 2024 au plus tard. Le lien visio sera envoyé aux inscrit·es le matin de la réunion.

Informations générales

Il n’y a qu’une seule et unique session de candidature pour l’entrée en M1 et en M2. La procédure de dépôt des candidatures diffèrent en fonction de votre statut :

  • Pour candidater en M1 et si vous êtes (futur·e) titulaire d’un diplôme national de licence (ou d’un autre diplôme permettant d’accéder au cursus master) et ressortissant·e ou déjà domicilié·e dans un pays de l’Espace économique européen, d’Andorre, de Suisse ou de Monaco, vous devrez passer par la nouvelle plateforme nationale de candidature Mon Master. Les candidatures sont ouvertes du 26 février au 24 mars 2024 ;
  • Pour candidater en M1 et si vous êtes candidat·es extra-européen·nes (hors Espace économique européen, Andorre, Suisse ou Monaco), vous devrez passer par la plateforme eCandidat. Les candidatures sont ouvertes du 26 février au 24 mars 2024 ;
  • Pour candidater en M2, quelle que soit votre nationalité ou lieu de résidence, et si vous êtes (futur·e) titulaire d’un diplôme vous permettant d’accéder à la deuxième année de master, vous devrez passer par la plateforme eCandidat. Les candidatures sont ouvertes du 26 février au 24 mars 2024.

L’accord d’un·e tuteur·ice du master « Études sur le genre » est requis pour candidater en M1 comme en M2. Vous pouvez contacter les tuteur·ices par mail pour vos demandes d’encadrement (télécharger le formulaire de demande d’encadrement (PDF, 232 Ko)).

La liste des tuteur·rices de mémoire du parcours Sociologie, Histoire ou Anthropologie est accessible sur la page dédiée.

Le conseil pédagogique examine les candidatures lors d’une commission d’admission qui se réunira fin mai/début juin. Celui-ci statuera sur votre admission pédagogique et vous en informera entre fin mai et début juin. L’accord d’un·e tuteur·ice est nécessaire mais pas suffisant pour l’admission. Vous devrez ensuite confirmer votre admission avant la date qui sera indiquée sur votre plateforme de candidature.

Pour toute information complémentaire, vous pouvez envoyer un e-mail au secrétariat pédagogique à l’adresse orientation.genre@ehess.fr.

Pièces à déposer pour le dossier de candidature pour la rentrée 2023-2024 :

  • Un curriculum vitae détaillé (1 à 2 pages) ;
  • 1 lettre de motivation (1 à 2 pages) précisant l’intérêt pour les études de genre et pour la discipline des sciences sociales choisie pour le parcours (sociologie, histoire ou anthropologie) ;
  • 1 projet de recherche (2 à 5 pages, bibliographie non comprise, pour les M1 ; 7 à 10 pages, bibliographie non comprise, pour les M2), et comportant : la formulation d’une question de recherche ; des précisions sur le terrain de recherche envisagé et sur sa faisabilité en décrivant un matériau sur lequel va s’appuyer l’enquête (cela peut être des archives et/ou des entretiens et/ou des données quantitatives et/ou un corpus textuel, audiovisuel et/ou un carnet de terrain réalisé à partir d’observations ethnographiques) et une courte bibliographie. Consulter le guide pour la rédaction de votre projet de recherche ;
  • L’accord du ou de la tuteur·ice signé (télécharger le formulaire de demande d’encadrement (PDF, 232 Ko)) ;
  • Une copie de l’ensemble des diplômes obtenus et/ou des résultats obtenus, y compris les relevés de notes – pour les documents en langue étrangère, fournir une copie de la traduction établie par un traducteur assermenté en France. Pour les personnes non encore titulaires de leur diplôme de licence 3, celui-ci leur sera demandé au moment de l’inscription administrative ;
  • Pour les candidat·es issu·es d’une CPGE : attestations descriptives du parcours de formation délivrées chaque année par le chef d’établissement mentionnant le nombre d’ECTS validés et copie des résultats aux concours présentés ;
  • Une copie recto-verso d’une pièce d’identité (carte nationale d’identité, passeport ou titre de séjour)  ;
  • Pour les candidat·es titulaires d’un diplôme étranger, attestation de niveau de langue française : DELF B2, TCF B2.

En cas de doute entre plusieurs parcours, vous pouvez déposer une candidature par parcours.

De plus amples informations peuvent être trouvées dans notre F.A.Q :

Aide à la Mobilité Internationale Entrante de l’EUR GSST

L’EUR GSST propose également une Aide à la Mobilité Internationale Entrante (AMIE GSST). Chaque année, un·e étudiant·e étranger·e ayant obtenu son dernier diplôme dans un autre pays que la France peut obtenir cette aide d’un montant de 10 000€ sur 2 ans (5 000€ pour la première année de master, 5 000€ pour la deuxième année). Pour postuler à cette bourse pour la rentrée 2024-2025, il est nécessaire d’envoyer le formulaire de candidature complété à l’adresse appels.eurgsst@ehess.fr le 24 mars 2024 au plus tard.

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Lissell Quiroz – 26/02/2024

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Lissell Quiroz – 26/02/2024

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Lissell Quiroz – 26/02/2024

Lissell Quiroz est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 26 février 2024 de 12h30 à 14h30.

Lissell Quiroz est professeure des Universités en études latino-américaines à CY Cergy Paris Université. Elle est spécialiste de l’histoire de l’État, de la santé et du genre dans les Amériques. Ses travaux récents portent sur l’histoire du féminisme, de la maternité et de la santé maternelle et infantile en Amérique latine.

Elle viendra présenter son livre Mettre au monde. La naissance, enjeu de pouvoirs (Pérou, 1820-1920), PURH, 2022.

Ce séminaire a lieu tous les deuxièmes et quatrièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 à l’auditorium de la MSH, 20 avenue George-Sand 93210 Saint-Denis, et en hybride.

Pour vous inscrire au séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion. Le programme complet des séances est disponible ici.

Résumé du livre

La naissance est un événement éminemment politique. Elle s’inscrit toujours dans une communauté humaine qui lui donne un sens social selon des critères qui lui sont propres. Longtemps vue comme un acte naturel, universel et répétitif, la naissance fait aujourd’hui l’objet de recherches qui réévaluent cette image et dévoilent son importance sociale et politique. C’est le cas de cet ouvrage qui étudie l’histoire de la maternité au Pérou entre la fin de la période coloniale et le début du XXe siècle.

Dans ce pays andin, des mutations majeures se produisent durant les décennies que couvre cette étude. En 1820, toutes les femmes péruviennes accouchaient de manière dite traditionnelle, c’est-à-dire à domicile et avec l’aide de la famille et parfois de sages-femmes formées de manière empirique. Peu de temps après l’indépendance du pays, en 1826, le gouvernement crée la première maternité hospitalière du pays et du monde ibérique. Dès lors, l’accouchement puis la grossesse et les suites de couches sont suivis par un personnel médical formé à la maternité et composé de sages-femmes et de médecins. Cent ans plus tard, les corps des femmes et des nouveau-nés sont de plus en plus contrôlés par l’État à travers le personnel médical.

Cette étude montre qu’il existe, dans cette biopolitique de la maternité, un biais colonial et patriarcal, en fonction de l’origine sociale et raciale des femmes en âge de procréer. Elle apporte, sous le prisme de problématiques féministes décoloniales, un regard nouveau sur la naissance, l’histoire de la médecine et des femmes péruviennes. 

Invitation | Marie-Eve Larivière, doctorante de l’Université d’Ottawa

Invitation | Marie-Eve Larivière, doctorante de l’Université d’Ottawa

Invitation | Marie-Eve Larivière, doctorante de l’Université d’Ottawa

Portrait en noir et blanc de Sarah El Couhen

Marie-Eve Larivière, candidate au doctorat en Sociologie de l’École d’études sociologiques et anthropologiques de l’Université d’Ottawa, est invitée pour un séjour de recherche soutenu par l’EUR GSST.

Dans le cadre de sa thèse doctorale, Marie-Eve Larivière étudie l’institutionnalisation de l’étude féministe de la religion au sein des milieux universitaires francophones québécois des années 1970 à 2000 à travers les trajectoires des professeures qui l’ont façonné.

Son séjour au CéSor, soutenu par l’EUR-GSST (EHESS), le Collège des chaires de recherche sur le monde francophone (Université d’Ottawa) et la Chaire de recherche Québec, francophonies canadiennes et mutations culturelles (E.-Martin Meunier, Université d’Ottawa), a pour objectif d’explorer le versant français des réseaux intellectuels et militants féministes chrétiens d’un certain nombre de ces universitaires. Elle mènera entre autres des recherches archivistiques et des entretiens auprès des groupes et figures marquantes du féminisme chrétien français des années 1970 à 2000.

Lors de ce séjour, elle présentera également ses récents travaux portant sur les questions de genre et religion et de la contribution des femmes religieuses et laïques aux institutions sociales dans les contextes francophones minoritaires canadiens et québécois.

« Genre et religion dans les enquêtes quantitatives. Perspectives nord-américaines ». Avec Jacob Legault-Leclair (doctorant, Waterloo University, Canada), dans le cadre du séminaire UE673 – Genre et religion, EHESS, Paris.

Date : Jeudi 15 février
Heure : 14:30-16:30
Lieu : Centre de colloques, Cours des humanités 93300 Aubervilliers, Salle polyvalente 50

« À la recherche du matrimoine culturel immatériel des Filles de la Sagesse : une approche relationnelle au leg des communautés religieuses hospitalières », dans le cadre du séminaire Normes religieuses, normes séculières et sexualité en contexte de sécularisation, EPHE, Paris.

Date : Mardi 27 février
Heure : 14 :00 à 17 :00
Lieu : Campus Condorcet, 8-14 cours des Humanités, 93322 Aubervilliers

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Maroussia Ferry – 12/02/2024

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Maroussia Ferry – 12/02/2024

Actualité de la recherche en genre et sexualité | Maroussia Ferry – 12/02/2024

Maroussia Ferry est invitée dans le cadre du séminaire Actualité de la recherche en genre et en sexualité de l’EUR GSST pour la séance du 12 février 2024 de 12h30 à 14h30.

Maroussia Ferry est anthropologue et maîtresse de conférences à l’ENS. Spécialiste des migrations des femmes géorgiennes, et de la recomposition des relations de genre et des économies morales dans un monde en crise, elle poursuit ses recherches en anthropologie de la valeur et des dynamiques sociales post-effondrement dans les pays du Caucase.

Elle viendra présenter sa thèse Ce que nous aurions perdu : anthropologie de la crise en Géorgie postsoviétique (1991-2015).

Ce séminaire a lieu tous les deuxièmes et quatrièmes lundis du mois, de 12h30 à 14h30 à l’auditorium de la MSH, 20 avenue George-Sand 93210 Saint-Denis, et en hybride.

Pour vous inscrire au séminaire, rendez-vous sur Neobab. Les inscriptions doivent être faites 72h avant une séance pour recevoir le lien de connexion. Le programme complet des séances est disponible ici.

Résumé de la thèse

Cette recherche porte sur les recompositions des économies morales en Géorgie liées à la crise économique et politique profonde qu’a traversée et traverse encore ce nouvel État. À la chute de l’Union Soviétique, l’économie de la Géorgie s’est effondrée brutalement tandis que ses institutions étatiques s’affaiblissaient drastiquement et qu’éclataient sur son territoire deux guerres séparatistes et une guerre civile. Les sociabilités, notamment familiales et amicales, en ont été bouleversées. Dans ce travail, Maroussia Ferry analyse les crises structurelles et les recompositions de ces liens sociaux, sur la base d’une enquête ethnographique de trois ans auprès d’une population urbaine déclassée et précarisée. Celle-ci est encline aux migrations de travail, fortement féminisées en Géorgie, et touchée par de nombreux surendettements.

Ces deux phénomènes, qui touchent aux temporalités biographiques et aux prises de risques, s’articulent à un sentiment plus large de rupture et de perte historique dont la mémoire est retravaillée pour tenter de faire lien à nouveau. L’articulation entre ces différentes figures de la crise a entraîné une reconfiguration de la confiance et des pratiques de dons réciproques, dans un contexte de rupture avec les normes de genre qui se cristallise notamment autour de la migration féminine et de la défaillance du rôle masculin comme pourvoyeur économique de la famille. Ces recompositions entraînent un resserrement des solidarités familiales sur le lien filial maternel qui, par son asymétrie et parfois par son immoralité-même, fait jouer pleinement les réinterprétations compensatoires des ethos de genre telles que la valorisation d’un certain tragique masculin et celle du don sacrificiel féminin. Les obligations morales et économiques inhérentes à ce lien permettent plus largement aux sociabilités d’être revisitées afin de composer avec la crise postsoviétique géorgienne.

 

Crear nuestra propria munda, le livret illustré

Crear nuestra propria munda, le livret illustré

Crear nuestra propria munda, le livret illustré

Après la publication de son article « Crear nuestra propria munda » (Cahiers des Amériques Latines, 2022) sur les espaces lesbiens dans la ville de Mexico, Yasmine Tuffy, doctorante de l’E U R GSST, s’est attelée à la création d’un livret illustré avec Fanny Devaux, illustratrice.

Ce livret, réalisé avec le soutien de l’E U R, vise à diffuser les résultats de sa recherche de master en dehors du monde académique. Plus d’une centaine d’exemplaires ont ainsi déjà été distribués, notamment dans le milieu associatif, depuis sa publication en novembre 2023.

La version numérique de ce livret est visible ci-dessous. Si cette version ne se charge pas correctement ou ne vous est pas accessible, il est également possible de télécharger le livret ici (PDF, 56 Mo) ou de télécharger une version accessible du livret (texte uniquement, PDF, 296 ko).